Histoire

Histoire

Vous trouverez ici un historique des grandes dates de notre paroisse.

2014 : deux nouveaux vitraux

Deux grands vitraux ont été posés au dessus des autels latéraux de Saint Joseph et de Sainte Marie. Ils sont l’oeuvre de l’artiste genevois Jean-Michel Bouchardy et du maître-verrier, Michel Eltschinger.

« Au cours de son siècle et demi d’existence, l’église Saint-Joseph n’a cessé de s’enrichir d’œuvres d’art contemporain, sculpture, tapisserie, orfèvrerie, mosaïque, vitrail ; mais tant les paroissiens que les visiteurs occasionnels ont pu aussi constater qu’une partie de l’édifice présentait un aspect d’inachevé nuisant au caractère chaleureux de l’église. Depuis la construction du bâtiment actuel en 1939, en effet, la froide blancheur diffusée par les deux hautes verrières du transept choquait le regard et altérait l’heureuse impression que procure la lumineuse polychromie du reste de l’édifice. La célébration du jubilé du 150e anniversaire de la fondation de la paroisse, en 2016, offrait une occasion unique de porter remède à cette situation en dotant ces deux immenses baies de véritables vitraux. »

Robert Souria, président du Conseil de Paroisse de Saint-Joseph
Les deux nouvelles verrières ont été inaugurées et bénies le 18 mai 2014.

Restauration de l’an 2000

Entre 2001 et 2003, sous la supervision de l’abbé Gérard Barone, l’église subit une complète réfection extérieure ainsi qu’une modernisation de l’intérieur : réaménagement du chœur et de la chapelle Saint-Victor.
Le nouveau mobilier liturgique (autel, crucifix, ambon, siège) inauguré en octobre 2003, a été réalisé par l’artiste genevois André Bucher. 

« Au sein de ces espaces, il introduit l’acier inoxydable, dont la particularité est de transformer notre regard selon la source de lumière qui s’y réfléchit. Si grâce à chaque éclairage les objets acquièrent une nouvelle substance, le croyant est aussi amené à découvrir d’autres dimensions de sa foi. »

Maral Farahmand in André Bucher, Artiste genevois, Ville de Genève

Agrandissements de 1939

La rapide augmentation de la population rendit urgent l’agrandissement de l’église et en 1897 des bas-côtés furent ajoutés à l’ouvrage et divers vitraux posés.

En 1937-38 le curé Damon entreprit la difficile tâche de reconstruire les bas-côtés et l’abside qui furent surélevés et aérés de façon à faire corps avec le bâtiment. De plus fut réalisée la chapelle Saint-Victor, derrière le choeur.

Construction de l’église Saint-Joseph

Devant l’afflux de catholiques venant s’établir aux Eaux-Vives se constitua, en 1866, une paroisse qui, au début, célébrait la messe dans une chapelle au rez-de-chaussée d’un ancien hôtel situé à la rue de la Scie. En 1867, la paroisse acquit le terrain sur lequel, grâce à la générosité de nombreux donateurs de Suisse et de France, démarra la construction de l’église dédiée dès le début à St. Joseph. L’église, inaugurée en 1869, n’avait pas encore de bas-côtés et elle était par conséquent plus étroite qu’aujourd’hui. Peu après se constitua le cercle de l’Espérance qui construisit une maison au chemin de la Chapelle.

Les années d’orage

De 1846 à 1870, les autorités genevoises eurent une attitude assez libérale à l’égard de l’église catholique. Toutefois après la guerre entre la France et la Prusse (1870-71) un mouvement anticlérical, inspiré par le chancelier Bismarck, «le Kulturkampf», favorisa les vues anticatholiques d’Antoine Carteret, un libre penseur sectaire. Celui-ci déclencha à Genève une véritable persécution contre les catholiques qui aboutit finalement à la confiscation de nombreuses églises.

En 1877, la paroisse de St. Joseph, spoliée de son église, dut replier ses activités religieuses tout d’abord à la maison du cercle de l’Espérance puis dans une sommaire bâtisse au N° 30 de l’av. de Frontenex.

Heureusement en 1883 le climat politique s’étant amélioré, l’église fut rendue et le culte reprit.

Genève, ville de Calvin

Après la Réforme (1536) il n’y eut plus à Genève de messe catholique, et cela jusqu’à l’occupation française en 1798. En 1803, les Français firent attribuer au culte catholique l’ancienne église de Saint-Germain. Après le départ des occupants (31 décembre 1813) la Restauration ramena les anciens dirigeants au pouvoir, mais la paroisse put subsister.

Genève devient suisse

En 1815-16, Genève devint canton suisse et, en vertu de divers traités (Vienne, Paris, Turin) prit possession de Carouge et d’un certain nombre de villages des environs. Le canton fut, du point de vue religieux, détaché du diocèse de Chambéry pour faire partie d’un nouveau diocèse qui prit le nom de Genève et Lausanne.

A cette époque, les Eaux-Vives étaient un petit village, séparé de la Ville par les fortifications.

La révolution de 1846

En 1846 une révolution remplaça le gouvernement aristocratique par une équipe plus moderne, dirigée par James Fasy. C’est à cette époque que fut décidée la destruction des remparts et Genève « ville ouverte » déborda rapidement sur les communes suburbaines qui connurent alors une forte expansion démographique et économique.